jeudi 30 janvier 2014

LE SOURIRE DES FEMMES de Nicolas Barreau


Une fois n’est pas coutume, Héloïse d’Ormesson (dont nous apprécions particulièrement les choix) publie un livre sans grand intérêt, voire un tantinet ennuyeux.

Le sourire des femmes de Nicolas Barreau ©La Vie Est Belle Voyages
Certes l’écriture est limpide, on ne se heurte pas à la complexité de phrases sans fin, sans point, sans sens… Mais, que dire de cette thématique (décidément dans l’air du temps) d’un auteur amoureux d’une lectrice et qui lui cache son statut de romancier ?
Nicolas Barreau, un pseudo, connait bien le monde de l’édition et son livre est présenté comme un best-seller international. Peut-être ai-je mauvais goût mais je ne partage pas cette bonne nouvelle.
Ce roman à deux voix (une au féminin, l’autre au masculin), se perd dans les redondances et l’observation de la situation d’un point de vue ou de l’autre conduit à des répétitions sans intérêt. Ensuite, peut-être suis-je rodée et trop bien avertie, mais j’ai su encore plus vite que Nicolas Barreau ne l’aurait voulu, ce qu’il en était du tour de passe-passe concernant l’auteur du livre (dans le livre !).
Il n’en demeure pas moins que ce roman est écrit par un bon vivant, généreux, amateur de bonne chère, qui ne manque pas d’une pointe d’humour et d’un sens de l’auto-dérision. C’est donc cela qu’il faut retenir de ce bouquin qui se lit à l’aéroport, le temps d’un vol ou d’un voyage en train. Pas inoubliable mais les fleurs bleues y trouveront leur compte.

Le pitch. Aurélie, jeune propriétaire d’un petit restaurant parisien, achète un livre le jour de sa rupture avec son amant. Une surprise de taille l’attend au fil des pages : l’héroïne du livre lui ressemble étonnamment, possède un restaurant du même nom que le sien, la même robe et le même bijou… alors qu’elle ne connait pas l’auteur. Elle est bien déterminée à faire sa connaissance.
Judith Lossmann

Le sourire des femmes de Nicolas Barreau aux éditions Héloïse d’Ormesson.