Déjà, il y a quelques semaines, j'avais parlé ici du roman de Gilles Legardinier "Ça ne peut pas rater". http://litteroscopie.blogspot.fr/2015/01/ca-peut-pas-rater-de-gilles-legardinier.html. Une femme reçoit des lettres enflammées. Elle tombe amoureuse de leur auteur en sachant qu'elle le côtoie sans savoir qui il est.
Cette fois, rebelote… un homme reçoit des lettres enflammées. Il tombe amoureux de leur auteure en sachant qu'il la côtoie sans savoir qui elle est !
Il a tout pour plaire. Galeriste, aisé, cultivé, célibataire. Un bel appartement. Un goût certain pour le confort bourgeois. Des connaissances oenologiques. Fume de bons cigares. Aime la bonne chère. Rêve de tomber amoureux car les femmes de sa vie sont finalement des catastrophes ambulantes. Il voudrait bien rencontrer la bonne, celle qui efface d'un coup de talon, toutes les autres.
Un jour, il reçoit une lettre. À la fois culottée et osée (si j'ose dire) qui lui promet des merveilles.
Il se met en quête…
Ce que j'en pense.
… va décevoir l'auteur. C'est gentiment écrit. Donc sur le style rien à dire ni en bien, ni en mal. L'histoire !? L'histoire, pas exceptionnelle. Pas mal non plus ! Le rythme ? Bien sympathique entre la vie réelle et la vie épistolaire.Conclusion : un livre qui se lit facilement, qui s'oublie aussi vite. Bref, je me suis ennuyée pourquoi le nier ? Et ce ne sont pas les belles phrases, façon 18è siècle qui auraient pu me convaincre du contraire.
J'ai retrouvé une chronique sur votre précédent livre qui de tout évidence ne m'avait pas convaincu non plus : http://litteroscopie.blogspot.fr/2015/02/le-sourire-des-femmes-de-nicolas-barreau.html
Désolée Monsieur Barreau, j'ai toujours un profond respect pour le travail fourni mais ça ne suffit pas. Quoi qu'il en soit, je suis allée jusqu'au bout du monde (livre) pour vous lire.
Judith Lossmann
Tu me trouveras au bout du monde de Nicolas Barreau
aux éditions Héloïse d'Ormesson.220 pages - 17€
